Les consommateurs font changer les marques !

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Internet, l’arme fatale des consommateurs

Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leur consommation sur l’environnement et deviennent de plus en plus exigeants. A travers le développement d’internet et des réseaux sociaux, ils ont accès à l’information et ne sont plus dupes face aux « greenwashing » et autres méthodes peu éthiques pratiquées par certains groupes.

Les réseaux sociaux ont aussi permis aux consommateurs d’avoir une « voix » et d’être entendus. Ainsi, ils attendent des marques plus de transparence et le respect d’une certaine charte éthique. Aussi, ils n’hésitent plus à « sacrifier » une part de leur pouvoir d’achat en renonçant à certains produits par exemple. Le consommateur est véritablement au cœur du processus de changement des pratiques des entreprises.

Le monde de la beauté change ses axes de production

Pour répondre aux exigences de leurs clients, de nombreux groupes du secteur de la beauté ont décidé de revoir leurs méthodes de fabrication en favorisant des modes d’approvisionnement et de production plus respectueux de la planète mais aussi des Hommes et de leurs conditions de travail. Le plus souvent, ces actions sont réalisées en collaboration avec des associations humanitaires mais elles peuvent aussi émaner d’initiatives directement menées par les marques.

A travers ces actions écoresponsables, l’ensemble des parties prenantes trouve son compte. En assurant de meilleures conditions de travail ou encore un meilleur respect de l’environnement, les entreprises améliorent les conditions de vie de leurs travailleurs et/ou diminuent leur impact sur l’environnement. Elles répondent aussi aux attentes de leurs consommateurs en leur proposant des produits de meilleure qualité.

Clarins s’engage à Madagascar !

Le Groupe Clarins s’inscrit parfaitement dans cette mouvance. C’est un des premiers groupes cosmétiques français à s’être engagé dans la responsabilité sociale. Depuis presque 10 ans, Clarins mène diverses actions médicales mais aussi humanitaires et environnementales dans le monde entier. Pour illustrer notre propos, nous vous proposons de découvrir le projet mené par l’ONG Jardins du Monde soutenue par le groupe Clarins à Madagascar.

Vous l’ignorez peut-être mais à Madagascar, les médicaments sont quasiment inaccessibles à une grande partie de la population. Rationnée depuis des décennies, l’île reçoit des soins au compte-goutte par l’OMS, laissant les habitants et le personnel soignant dans un état de détresse permanente. Afin de pallier à ce manque, l’ONG Jardins du Monde, soutenue depuis peu par le groupe Clarins a entrepris de remettre en avant la médecine par les plantes.

Avant de vous présenter ce projet plus en détail, nous vous proposons tout d’abord de découvrir l’ONG Jardins du Monde…

Qu’est-ce que Jardins Du Monde :

Jardins du Monde a vu le jour en 1992 sous l’impulsion de Jean-Pierre Nicolas, docteur en ethnopharmacologie et ethnobotanique. Cette association française à but humanitaire agit dans de nombreux pays pour aider les populations en difficultés. Partant du postulat que de nombreuses personnes isolées n’ont pas accès aux médicaments et à la médecine « classique », Jardins du Monde a pour objectif principal de revaloriser l’utilisation des plantes et de la botanique dans le domaine de la santé. Ainsi, l’association fonde ses actions sur la recherche et le développement de la pharmacopée végétale.

Bien qu’elles ne permettent pas de traiter des maladies rares et lourdes, les plantes possèdent de réelles vertus pour soulager les malades et réduire certains symptômes. Cependant, la connaissance des plantes est un savoir ancestral qui disparait peu à peu dans les communautés   pour laisser place aux méthodes dites « modernes ». Ainsi, lorsqu’elle intervient à la demandes des collectivités locales ou des populations, l’association effectue un gros travail d’étude terrain des plantes médicinales disponibles, utilisées et utilisables localement.

Quand chacun y trouve son compte…

Le projet humanitaire à Madagascar ne s’est pas fait en un claquement de doigt. C’est à la demande de la population et des collectivités sur place que l’association est intervenue dès 2013. Il s’en est suivi un travail méticuleux de recherche. Dans un premier temps, il a fallu échanger avec les habitants, identifier leurs méthodes pour se soigner et revenir sur les coutumes de santé traditionnelles et ancestrales. Par la suite, les membres de l’association ont étudié et analysé la flore malgache afin d’identifier de manière scientifique les propriétés médicinales de ces plantes.

Toutes ces informations ont été répertoriées dans un manuel puis diffusées aux collectivités locales. Mais cela ne s’arrête pas là. L’ONG et le Groupe Clarins ont donné vie à des jardins botaniques pédagogiques et communautaires. Par ailleurs, des infrastructures et du matériel dédiés au séchage et au conditionnement des plantes ont été mis en place. Jardins du Monde et Clarins aident et accompagnent les populations pour qu’elles deviennent autonomes. Ils se placent en « passeur de savoir. Pour cela, tout un programme éducatif est dispensé auprès des personnes qui désirent se former et se réapproprier des connaissances ancestrales. Ainsi, les habitants sont en charge de leurs jardins et assurent leur santé et leur développement. En plus de ces nombreuses initiatives, l’association et le groupe œuvrent au programme de reboisement de l’île notamment avec plus de 10 000 arbres plantés début 2018.

A travers ce projet, L’ONG ainsi que les populations locales s’assurent une aide et un soutien financier, le Groupe Clarins quant à lui développe sa stratégie écoresponsable tout en ayant accès à une matière première de qualité et éco-certifiée.

Si toutes ces initiatives ont un impact positif, il est nécessaire de prendre du recul et de ne pas être totalement dupe face aux pratiques des entreprises. Si elles peuvent bien entendu être philanthropes, les entreprises se doivent de générer des bénéfices avant tout… C’est donc au consommateur d’être curieux et d’avoir une démarche active vis-à-vis de sa consommation. D’où proviennent les aliments que je consomme ? Comment sont cultivés mes fruits et légumes ? Qui fabrique mes vêtements ? Ce sont autant de questions que nous devons nous poser mais aussi adresser aux marques pour plus de transparence et des pratiques plus éthiques.

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